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Centre de Référence des Rhumatismes Inflammatoires et Maladies Autoimmunes Systémiques Rares de l’Enfant (RAISE) / 2017
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La vaccination contre la grippe saisonnière.
o
Les vaccinations contre-indiquées sont les vaccins vivants (BCG, ROR, varicelle, fièvre
jaune) en raison du risque de survenue de maladie vaccinale. Ce risque peut être discuté
au
cas
cas,
en
fonction
du
rapport
et
des
thérapeutiques
immunosuppressives de fond avec un centre de référence ou de compétences.
La mise à jour des vaccinations doit se faire le plus tôt possible au cours de la maladie, si
possible
semaines
avant
l’introduction
des
traitements
immunosuppresseurs
et
nécessiter
une
vérification des sérologies vaccinales au décours, puisqu’ils seront contre-indiqués par la suite.
Quand vacciner ? Les vaccinations doivent être réalisées de préférence au cours d’une phase
inactive
de
cependant,
la
vaccination
reste
possible
pendant
les
poussées,
particulièrement contre la grippe et le pneumocoque, si elles n’ont pas pu être proposées avant.
antérieurement
reçues et informer le patient et sa famille des bénéfices attendus, bien supérieurs aux possibles
rares effets secondaires.
indésirable
grave
ou
inattendu
est
observé,
il
doit
être
déclaré
aux
services
les
patients recevant une biothérapie, le dosage des anticorps vaccinaux après vaccination est utile dans certains cas.
En cas de traitement par immunosuppresseurs, biothérapie ou corticoïdes à fortes doses
Les vaccins inactivés ou sous-unitaires peuvent être administrés sans restriction particulière.
Les
traitement
immunosuppresseur,
immunisé
contre la rougeole en situation d’épidémie rougeoleuse). En cas de risque, il est recommandé de
ou
polyvalentes peuvent être administrées.
Le BCG est contre-indiqué dans tous les cas.
L’efficacité des vaccins peut être diminuée. Les vaccins peuvent nécessiter des doses unitaires
plus importantes et/ou des injections répétées. La surveillance du taux
protecteur d’anticorps
par des sérologies séquentielles permettra ainsi d’adapter les rappels.
La
vaccin
polyosidique conjugué 13-valent selon le schéma adapté à l’âge (Tableau de l’annexe 4), suivi du
Le rappel diphtérie-tétanos-poliomyélite doit être réalisé tous les 10 ans.
Pendant une corticothérapie, l’administration d’un vaccin vivant est contre-indiquée au-delà des doses et durées suivantes (corticothérapie immunosuppressive) : o Chez l’adulte et l’adolescent : 10 mg d’équivalent prednisone par jour, depuis plus de deux
semaines.