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Centre de Référence des Rhumatismes Inflammatoires et Maladies Autoimmunes Systémiques Rares de l’Enfant (RAISE) / 2017
50
2.

La vaccination contre la grippe saisonnière.
o
Les vaccinations contre-indiquées sont les vaccins vivants (BCG, ROR, varicelle, fièvre
jaune) en raison du risque de survenue de maladie vaccinale. Ce risque peut être discuté
au
cas
par
cas,
en
fonction
du
rapport
bénéfice/risque
et
des
thérapeutiques
immunosuppressives de fond avec un centre de référence ou de compétences.

La mise à jour des vaccinations doit se faire le plus tôt possible au cours de la maladie, si
possible

avant

la

mise

en

route

de

tout

traitement

immunosuppresseur.

Les

vaccins

vivants
doivent

ainsi

être

administrés,

en

dehors

de

situations

d’urgence

thérapeutique,

au

moins

4
semaines
avant
l’introduction
des
traitements
immunosuppresseurs
et
nécessiter
une
vérification des sérologies vaccinales au décours, puisqu’ils seront contre-indiqués par la suite.

Quand vacciner ? Les vaccinations doivent être réalisées de préférence au cours d’une phase
inactive
de
l’AJI ;
cependant,
la
vaccination
reste
possible
pendant
les
poussées,
particulièrement contre la grippe et le pneumocoque, si elles n’ont pas pu être proposées avant.

Avant

de

vacciner,

il

faut

s’assurer

de

la

bonne

tolérance

des

vaccinations

antérieurement
reçues et informer le patient et sa famille des bénéfices attendus, bien supérieurs aux possibles
rares effets secondaires.

Après

avoir

vacciné,

aucun

suivi

particulier

n’est

recommandé.

Toutefois,

si

un

effet
indésirable
grave
ou
inattendu
est
observé,
il
doit
être
déclaré
aux
services
de
pharmacovigilance
(même

s’il

ne

s’agit

que

d’une

suspicion

d’effet

indésirable).

Chez

les
patients recevant une biothérapie, le dosage des anticorps vaccinaux après vaccination est utile
dans certains cas.
En cas de traitement par immunosuppresseurs, biothérapie ou corticoïdes à fortes doses


Les vaccins inactivés ou sous-unitaires peuvent être administrés sans restriction particulière.
Les
vaccins

vivants

atténués

sont

contre-indiqués

chez

les

sujets

recevant

un

traitement
immunosuppresseur,
une

biothérapie

et/ou

une

corticothérapie

à

dose

immunosuppressive
(>10
mg

d’équivalent

prednisone

ou

>

2mg/kg/j).

Cependant,

comme

indiqué

plus

haut,

la
discussion
de

réaliser

un

vaccin

vivant

dans

ce

contexte

peut

être

discutée

au

cas

par

cas,
notamment
en

contexte

épidémique

(exemple

d’un

enfant

sous

biothérapie

et

non

immunisé
contre la rougeole en situation d’épidémie rougeoleuse). En cas de risque, il est recommandé
de
vacciner

l’entourage

et

en

cas

de

contage,

des

immunoglobulines

spécifiques

ou
polyvalentes peuvent être administrées.


Le BCG est contre-indiqué dans tous les cas.
L’efficacité des vaccins peut être diminuée. Les vaccins peuvent nécessiter des doses unitaires
plus importantes et/ou des injections répétées. La surveillance du taux
protecteur d’anticorps
par des sérologies séquentielles permettra ainsi d’adapter les rappels.

La
vaccination

contre

les

infections

invasives

à

pneumocoque

doit

se

faire

avec

le

vaccin
polyosidique conjugué 13-valent selon le schéma adapté à l’âge (Tableau de l’annexe 4), suivi
du
vaccin

polyosidique

non

conjugué

23-valent.

Dans

le

cas


le

schéma

du

vaccin
polyosidique
conjugué

13-valent

n’a

pas

été

administré,

il

est

recommandé

d’effectuer

une
injection
suivie

du

vaccin

polyosidique

non

conjugué

23-valent

2

mois

après

(Tableau

de
l’annexe 4).


Le rappel diphtérie-tétanos-poliomyélite doit être réalisé tous les 10 ans.
Pendant une corticothérapie, l’administration d’un vaccin vivant est contre-indiquée au-delà des
doses et durées suivantes (corticothérapie immunosuppressive) :
o Chez l’adulte et l’adolescent : 10 mg d’équivalent prednisone par jour, depuis plus de deux
semaines.
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