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Centre de Référence des Rhumatismes Inflammatoires et Maladies Autoimmunes Systémiques Rares de l’Enfant (RAISE) / 2017
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- pour l’AJI : le passage de relais se fait plus sereinement si l’AJI est en rémission, mais ce qui
n’est
pas

toujours

possible,

en

dépit

des

progrès

déterminés

par

les

biothérapies

anti
inflammatoires
prescrites.

Dans

tous

les

cas,

rhumatopédiatre

et

rhumatologue

expliquent

au
patient les règles de suivi et les adaptations thérapeutiques qu’ils jugent nécessaires.
- pour l’équipe pédiatrique : c’est l’équipe qui initie le processus et donc décide quand le patient, la
famille, l’AJI permettent d’avancer dans la Transition.
- pour l’équipe adulte : l’organisation doit être formalisée pour accueillir les jeunes patients avec
des médecins dédiés (intéressés au sujet des AJI) avec un référent par patient, si possible un lieu
et
des

consultations

dédiés.

L’équipe

adulte

doit

aussi

comporter

du

personnel

paramédical
(infirmières,
kinésithérapeutes,

assistantes

sociales,

psychologue).

Si

nécessaire,

d’autres
spécialistes
doivent
être
impliqués
entérologues, dermatologues…).
(gynécologues,
orthopédistes,
ophtalmologues,
gastro-
La
Transition

pour

un

adolescent

atteint

d’AJI

se

construit

avec

la

collaboration

chaleureuse

et
efficace d’un rhumatopédiatre et d’un rhumatologue d’adultes. Ils mettent en œuvre ensemble les
mesures adaptées pour que le jeune patient soit autonomisé et responsabilisé, avec une maladie
minimale ou mieux en rémission. La réussite dépend ensuite en post transition de l’engagement du
rhumatologue, qui doit savoir être disponible et efficace.
10. Vaccinations
Généralités
En
dehors

du

calendrier

vaccinal

national

en

vigueur

( http://social-sante.gouv.fr/calendrier-
vaccinal ) , la prévention des infections par la vaccination des enfants atteints d’AJI a fait l’objet de
recommandations
internationales

élaborées

en

2011

par

l’EULAR,

auxquelles

s’ajoutent

les
recommandations
françaises
de
2014
applicables
aux
personnes
immunodéprimées
aspléniques (http://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=504 ) .
ou
Indépendamment de toute immunosuppression, les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique
présentent
un

risque

infectieux

accru,

majoré

par

les

traitements

de

fond

(corticoïdes,
immunosuppresseurs ou biothérapies). Il est donc essentiel de vacciner correctement ces enfants
qui
présentent

de

manière

paradoxale

une

couverture

vaccinale

insuffisante,

pouvant

grever

le
pronostic de la maladie de fond. L’objectif est de proposer une vaccination dont il faudra s’assurer
de l’efficacité et l’innocuité.
Les vaccinations au cours de l’AJI sont résumées dans le tableau de l’annexe 4.
Principes généraux

Pour tous les enfants porteurs d’une AJI, les vaccinations recommandées sont celles du
calendrier

vaccinal

national

en

vigueur

pour

la

population

générale

en

respectant

les

contre-
indications aux vaccins vivants le cas échéant (voir ci-dessous) et en y ajoutant la vaccination
contre la grippe saisonnière.

Pour les patients traités par corticothérapie (> 10mg/j ou 2 mg/kg d’équivalent prednisone),
immunosuppresseurs et/ou biothérapie :
o

les vaccinations spécifiques sont :
1.

La vaccination contre les infections invasives à pneumocoque ;
 
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