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Centre de Référence des Rhumatismes Inflammatoires et Maladies Autoimmunes Systémiques Rares de l’Enfant (RAISE) / 2017
23
notamment
d’une

cécité

définitive,

en

l'absence

de

dépistage

précoce

et

de

traitement
approprié.

L’uvéite
est

le

plus

souvent

bilatérale,

chronique

et

insidieuse,

en

général

peu

ou

pas
symptomatique, sans rougeur oculaire. Le plus souvent, elle ne peut donc être diagnostiquée
que
par

un

examen

systématique

à

la

lampe

à

fente,

au

diagnostic

puis

tous

les

3

mois
pendant les 5 premières années d’évolution de la maladie.

L’atteinte observée comporte majoritairement une uvéite antérieure, le plus souvent chronique
ou aiguë récidivante. Une atteinte postérieure peut être associée (panuvéite). L’atteinte peut
être bilatérale d’emblée ou le devenir dans 70 à 80% des cas

Imagerie
Le risque d’exposition aux rayonnements ionisants (rayons X) doit être pris en compte à chaque
étape
de

la

prise

en

charge.

La

place

de

l’imagerie

par

résonance

magnétique

(IRM)

et

de
l’échographie ostéoarticulaire chez l’enfant est encore en cours d’évaluation dans ces indications
(au
diagnostic

et

au

cours

du

suivi).

Leur

utilisation

reste

fonction

des

disponibilités

locales.
L’échographie et l’IRM permettent la détection de synovites infra-cliniques et peuvent donc aider
en
cas

de

doute

diagnostique

à

confirmer

la

présence

d’une

synovite.

L’échographie

et

l’IRM
permettraient également de mieux définir l’extension de la maladie et de détecter les dommages
structuraux
plus

précocement

que

les

radiographies

mais

ceci

n’est

pas

encore

démontré

chez
l’enfant du fait de l’importance du cartilage de croissance. L’échographie est utile pour guider les
gestes
infiltratifs,

en

particulier

au

niveau

des

pieds.

L’exploration

tomodensitométrique est

très
rarement nécessaire.
Il est recommandé d’effectuer au diagnostic :
-
-
Radiographies des articulations atteintes.
Pour
les

formes

avec

facteurs

de

mauvais

pronostic

(atteinte

symétrique

et

distale,
syndrome inflammatoire biologique, anomalies structurales déjà présentes), radiographies
systématiques des mains et poignets et des pieds.
-
Echographie
en

mode B

et

doppler

des

articulations

symptomatiques avec

une

attention
particulière aux articulations le plus fréquemment touchées (poignet, MCP, coude, genou,
cheville), fonction de la compétence locale.
-
Dans certaines situations particulières :
1)
atteinte

des

articulations

temporo-mandibulaires :

les

radiographies

ne

sont

pas
indiquées en cas d’accessibilité à l’IRM, à la tomodensitométrie ou au Cone Beam CT.
2)
atteinte

rachidienne

cervicale :

les

radiographies

ne

sont

pas

indiquées

en

cas
d’accessibilité à l’IRM, sinon une radiographie de profil seule doit être effectuée. En cas
de signes neurologiques sur atteinte cervicale, IRM cervicale en urgence.
3.1.4
Diagnostic des formes oligoarticulaires

Le pic de fréquence de survenue des formes oligoarticulaires d’AJI se situe entre l’âge de 2 et
4 ans, mais ces formes peuvent se diagnostiquer à tout âge.

Elles
comportent

l’atteinte

de

4

articulations

au

maximum

au

cours

des

6

premiers

mois
d’évolution. Au-delà de 6 mois, l’évolution peut être oligoarticulaire persistante ou étendue (au
moins cinq articulations atteintes).
 
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