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Centre de Référence des Rhumatismes Inflammatoires et Maladies Autoimmunes Systémiques Rares de l’Enfant (RAISE) / 2017
16
o
Les

anti-TNFalpha

(cf

paragraphe

3.2.3)

et

l’abatacept

si

échec

d’une

première
biothérapie, ont l’AMM dans l’AJI à évolution polyarticulaire sans signes systémiques.
Cependant, à la différence d’anti-Il-1 ou -6, ils n’ont pas fait l’objet d’étude de phase III
spécifiquement

dans

la

FS-AJI.

Leur

utilisation

dans

la

FS-AJI

est

possible

dans

les
formes

d’évolution

polyarticulaire

et

peu

inflammatoires.

Même

dans

ces

formes,

ils
semblent moins fréquemment efficaces que les antagonistes de l’Il-1 et de l’Il-6 et leur
effet

est

souvent

partiel,

même

en

association

(méthotrexate

+

anti-TNFalpha)

(avis
d’expert).
o
Les
associations
exceptionnelles.
de
biothérapies
sont
considérées
comme
des
situations
o
La

thalidomide

(en

instance

d’admission

au

remboursement
à

titre

dérogatoire

art
L.162-17-2-1). Sa tératogénicité et sa toxicité neurologique constituent cependant des
facteurs limitant son utilisation. La réalisation d’un électromyogramme avec mesure des
vitesses
de

conduction

nerveuse

tous

les

6

mois

et

l’arrêt

du

traitement

en

cas
d’anomalie sont recommandés.
o
Les
immunosuppresseurs dont la ciclosporine.
o
Une

autogreffe

voire

une

allogreffe

de

cellules

souches

hématopoïétiques.

Elle

se
discute très exceptionnellement.

Durée du traitement
Chez
des

patients

avec

maladie

inactive

prolongée

(plusieurs

mois)

et

déjà

sevrés

de
corticothérapie,
doit

être

discutée

une

décroissance

thérapeutique

avec

un

espacement

ou

une
diminution de dose des traitements en cours, éventuellement un arrêt, sous surveillance attentive
du risque de rechute.

Complications aigues mettant en jeu le pronostic vital
o

SAM
Hospitalisation à proximité d'une
-
-
unité de soins intensifs
Repérer un facteur déclenchant nécessitant un traitement:


Infection.
introduction
récente

d'un

médicament/toxique

à

interrompre

si

rôle

déclencheur
suspecté.
Cependant,

l'arrêt

brutal

d'une

biothérapie

doit

être

discuté

avec

un
centre expert car il peut entraîner une poussée grave de la maladie et une évolution
défavorable du SAM.

réactivation

de

la

maladie

pouvant
notamment anti-Il-1.
justifier
une

intensification

du

traitement,
-
Corticothérapie
intra-veineuse
à
fortes
doses
(souvent
en
bolus),
éventuellement associée d'emblée ou secondairement à la Ciclosporine.
en
urgence
-
En cas d'échec de la corticothérapie +/- ciclosporine, peuvent se discuter: étoposide, sérum
anti-lymphocytaire,
autres

immunosuppresseurs

ou

immunomodulateurs.

Des

essais
cliniques sont en discussion avec d'autres thérapies ciblées (anti-IFN gamma, anti-Il-18).
-
Dans
certaines

situations

de

maladie

active

incontrôlée

pouvant

favoriser

le

SAM,

en
particulier
chez

un

patient

qui

aurait

récemment

interrompu

un

traitement

actif

comme
l’anakinra ou le tocilizumab, l’utilisation d’un traitement anti-Il-1 (plus rarement anti-Il-6) à
doses
élevées

peut

être

discutée

avec

une

équipe

experte

pour

contrôler

la

maladie
systémique et par la même favoriser le contrôle du SAM.
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