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Centre de Référence des Rhumatismes Inflammatoires et Maladies Autoimmunes Systémiques Rares de l’Enfant (RAISE) / 2017
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données cliniques et paracliniques préliminaires. Chez les enfants de plus de 20 kg, en cas
de réponse partielle sous une dose inférieure à 100 mg/j, on peut discuter d'augmenter la
dose sans dépasser 100 mg/j en surveillant la tolérance.
Dans l’ensemble des études réalisées chez l’adulte et l’enfant, la tolérance de ce traitement
est bonne. Les effets secondaires rapportés sont :
- Réactions cutanées fréquentes. Les injections sous cutanées peuvent être douloureuses
surtout au début ; la réaction locale (rougeur, douleur, gonflement) tend à diminuer avec le
temps.
L’application


de

crème

lidocaïne-prilocaïne

ou

de

froid

avant

l’injection

ou

d’un
dermocorticoïde en cas de réaction locale peuvent être bénéfiques. Il est conseillé de varier
les sites d’injection.
Ces injections peuvent être effectuées par le patient ou ses parents
sous le contrôle de l’infirmier dans un premier temps puis seuls.
-
Réactions

rares : risque

de

survenue

d’infection,

possiblement

grave,

de

neutropénie,
d’hépatite. Celles-ci peuvent justifier un arrêt ou la modulation du traitement
Une
surveillance

clinique

et

biologique

mensuelle

pendant

les

premiers

mois

puis
trimestrielle
est
transaminases.
recommandée,
incluant
la
surveillance
de
l’hémogramme
et
des

Le
canakinumab

(Ilaris®),

(anticorps

anti-Il-1

bêta).

Ce

traitement

est

administré

en
injections
sous-cutanées

à

une

dose

de

4

mg/kg

sans

dépasser

300

mg

toutes

les

4
semaines. Il a prouvé son efficacité dans une étude internationale de phase III et obtenu
une AMM dans la FS-AJI en échec des AINS et des corticostéroïdes; cependant il n’est pas
encore remboursé dans cette indication en France.

Le
rilonacept
(Arcalyst®).
Ce
traitement
administré
en
injections

sous-cutanées
hebdomadaires possède un mécanisme d’action similaire à celui de l’anakinra (a fait l’objet
d’une étude de phase III internationale mais est actuellement non disponible en France).
Les antagonistes de l'Il-6

Le tocilizumab (RoActemra®), anticorps anti-récepteur de l’Il-6, par voie intraveineuse.
Ce traitement a fait l’objet d’une étude internationale de phase III, a obtenu une AMM dans
la
FS-AJI

en

échec

des

AINS

et

des

corticostéroïdes ;

il

est

remboursé

dans

cette
indication. Il s’administre en perfusion intraveineuse toutes les 2 semaines à une dose de
12 mg/kg chez les patients de moins de 30 kg et de 8 mg/kg chez les patients de 30 kg et
plus. Outre une susceptibilité accrue aux infections, ce traitement peut être associé à un
risque de réaction anaphylactique justifiant son administration dans un hôpital de jour (ou
en
hospitalisation

conventionnelle

si

la

situation

du

patient

le

requiert)

sous

surveillance
rapprochée, avec un charriot d’urgence à proximité. Il peut par ailleurs masquer certains
signes d’alerte d’une complication à type d’infection (peut masquer la fièvre ou la montée
de CRP) ou de SAM.
Les
effets

secondaires

et

les

modalités

de

surveillance

biologique

sont

détaillés

dans

le
paragraphe 3.2.3.1
L’utilisation dans cette indication du tocilizumab par voie sous-cutanée est à l’étude, tout
comme l’utilisation d’un autre anticorps anti-récepteur de l’Il-6, le sarilumab.
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