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Centre de Référence des Rhumatismes Inflammatoires et Maladies Autoimmunes Systémiques Rares de l’Enfant (RAISE) / 2017
13
2.2.3.2 Patients en échec (après un maximum de 15 jours) ou intolérance des AINS
Toute
introduction

d’un

traitement

de

fond

nécessite

d’informer

les

parents

et

l’enfant

sur

les
risques
liés

aux

immunosuppresseurs

et

aux

biothérapies,

et

sur

la

nécessité

de

prendre

un
contact
médical

très

rapide

en

cas

d’événement

indésirable

notamment

infectieux

(dont

la
varicelle). Tous ces traitements entraînent un risque accru d’infection et une contre-indication aux
vaccins
vivants

(les

effets

secondaires

plus

spécifiques

sont

exposés

dans

les

paragraphes
correspondants).
2.2.3.2.1 Les traitements

La corticothérapie

La corticothérapie générale par voie orale est administrée initialement en 2 prises à une dose
de 1 ou 2 mg/kg/jour (maximum 60 mg/jour) de prednisone ou équivalent puis en une prise
matinale (avis d’expert). Lorsqu'on a recours à des bolus de corticoïdes, la méthylprednisolone
est généralement utilisée à la posologie de 15-30 mg/kg, sans dépasser 1 gramme/jour pour 3
jours consécutifs. Les bolus ne se conçoivent qu’après avis spécialisé et sont réservés à des
manifestations très sévères ou menaçantes.

La prise de corticoïdes par voie générale nécessite une prévention et une détection des effets
secondaires :
o

Endocriniens : retard

de

croissance,

syndrome

cushingoïde,

insuffisance

surrénalienne,
diabète.
o
Cardio
-vasculaire : HTA.
o
Psychiatriques avec exceptionnellement troubles comportementaux majeurs, dépression.
o
Musculosquelettiques : amyotrophie,
ostéoporose.
ostéopénie,
nécrose
aseptique
osseuse,
o
Gastro
-intestinaux : douleurs abdominales, pancréatite.
o
Ophtalmologiques : cataracte, glaucome.
o
Neurologiques : troubles de l’humeur, du sommeil, du comportement ; psychose.
o
Immunitaire : diminution de la résistance aux infections.
o
Dermatologique : cicatrisation retardée, mycoses, vergetures.
o
Surcharge pondérale secondaire à la corticothérapie, nécessitant des conseils hygiéno-
diététiques et dans certains cas, une évaluation par un diététicien. La prescription d'un
régime

pauvre

en

sucres

est

importante

pour

prévenir

les

complications

de

la
corticothérapie prolongée à fortes doses. En revanche, un régime hyposodé n'a pas fait
la preuve de son intérêt (hors HTA ou insuffisance rénale).

Les antagonistes de l'Il-1

L’antagoniste du récepteur de l’Il-1: anakinra (Kineret®).
L'anakinra n’a actuellement pas d’AMM dans cette indication. Il a démontré son efficacité à
court
terme

dans

une

étude

française

de

phase

IIB

contre

placebo

et

est

actuellement
fréquemment utilisé en première intention dans la FS-AJI.
Ce traitement doit être administré par voie sous-cutanée quotidienne à la dose de 2 mg/kg/j
(sans
dépasser

100 mg/j).

Chez

les

enfants

de moins

de

20 kg,

le

recours

à

des

doses
supérieures (3 à 5 mg/kg/j sans dépasser 100 mg/j) peut se discuter d'emblée au vu des
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