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Centre de Référence des Rhumatismes Inflammatoires et Maladies Autoimmunes Systémiques Rares de l’Enfant (RAISE) / 2017
11
2.2
Prise en charge thérapeutique
2.2.1
Objectifs

Mise
en

rémission

la

plus

rapide

possible

(idéalement

moins

d’une

semaine)

des
manifestations
systémiques

(fièvre,

asthénie,

anémie) ;

mise

en

rémission

de

l’atteinte
articulaire.




Dépistage et traitement des complications de la maladie.
Adaptation du traitement en fonction de l’évolution.
Prévention des effets secondaires des traitements.
Assurer la bonne qualité de vie et le bon développement psychosocial de l’enfant.
2.2.2
Professionnels impliqués

La prise en charge thérapeutique est multidisciplinaire. Elle est coordonnée par un médecin
hospitalier d’un centre de référence ou de compétences en rhumatologie pédiatrique (cf. liste
en
annexe

3)

en

lien

avec

le

médecin

traitant,

avec

le

concours

d’autres

spécialistes

en
fonction
du

tableau

clinique : orthopédiste

pédiatre,

ophtalmologiste,

radiologue

(si

possible
radiopédiatre),
rhumatologue

ou

spécialiste

de

médecine

interne,

médecin

de

médecine
physique
et

de

réadaptation,

stomatologue,

orthodontiste,

cardiologue

pédiatrique,

médecin
algologue,
néphrologue
pédiatre,
endocrinologue
pédiatre,
gastroentérologue
pédiatre,
réanimateur
pédiatre,

pédopsychiatre

ou

psychologue.

Après

la

période

de

transition,

les
mêmes spécialistes de médecine d’adulte sont impliqués.

Lorsque la situation clinique le justifie, peuvent intervenir :
o

Les professionnels suivants : kinésithérapeute, ergothérapeute, infirmier, diététicien,
psychologue.
o

Les travailleurs sociaux suivants : assistant social, aide scolaire (soutien scolaire à
domicile ou dans l’établissement scolaire), auxiliaire de vie.
2.2.3
Traitements médicamenteux
Le traitement de la FS-AJI repose sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens, la corticothérapie et,
depuis quelques années, des biothérapies et tout particulièrement les antagonistes des cytokines
de l’inflammation telles que les interleukines 1 et 6, en fonction de la gravité de la maladie.
D’autres
traitements

comme

la

thalidomide

ou

le

recours

à

une

immunosuppression

intensive
suivie
de

greffe

de

cellules

souches

hématopoïétiques

sont

d’utilisation

exceptionnelle

et
uniquement à discuter chez des patients dont la maladie reste active après échec des traitements
précédents.
La
place

de

la

rééducation

fonctionnelle,

de

l’éducation

thérapeutique

et

les

recommandations
vaccinales font l’objet des paragraphes 6, 7 et 10.
 
 
 
 
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